Qu'est-ce que ça veut dire, être slow au travail ?

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Il y a quelques semaines, par curiosité, j'ai installé une appli de tracking du temps.

Enfin, par curiosité... disons plutôt que je finissais mes journées et mes semaines épuisée sans comprendre pourquoi. Moi qui pensais être "Madame Slow" ! Je me suis dit que je devais travailler un peu plus que ce que je pensais...

Je vous raconte les résultats de l'appli de tracking et mes réflexions sur le temps de travail quand on est slowpreneure !

Les résultats du tracking

Grâce à ce genre d'appli, on enregistre le temps qu'on passe sur chaque activité. Par exemple, moi j'ai mis "Poster sur Instagram", "Clientes", "Création de contenus" etc.⁠ J'ai mis en route le chronomètre à chaque fois que je commençais un type de tâche.

Vendredi soir, le total affichait 42 heures. Je me suis arrêtée là parce que je n'avais pas envie de m'embêter avec le tracker le week-end (et aussi parce que le résultat me faisait assez peur comme ça). En tout cas, j'avais mes réponses !

Alors attention, on est bien d'accord que c'est pas l'usine non plus. Je compte dans ce total tous les moments où je travaille sur mon entreprise, et tous les moments où j'y réfléchis activement (que ce soit de la planification ou de la formation par exemple).⁠

En fait, ce que ça me dit, c'est que j'y pense ou j'y travaille quasiment du lever au coucher, si je suis honnête ! J'ai activé mon tracker pour la première fois à 7h40 tous les matins, soit 10 minutes après le réveil ⁠ .⁠ C'était un exercice intéressant, et qui m'a fait beaucoup réfléchir à ma conception de ce qu'est le slowpreneuriat. Car oui, même si je travaille plus qu'un temps plein, je me considère comme slowpreneure !


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Slowpreneuriat = semaine de 4 heures ?

Finalement tout dépend de la définition que l'on donne à ce mot !⁠ Être slowpreneure, ce n'est pas (forcément) faire la semaine de 4 heures en attendant de faire un CA à 6 chiffres la première année grâce à une obscure recette miracle que j'aurais dans ma manche⁠ ; ni travailler dans son hamac sur la plage à Bora Bora toute l'année (ça doit faire mal au cou )⁠

C'est :⁠

➡ Produire moins que les autres, et être plus fière de ce qui sort⁠ parce qu'on a respecté ses valeurs d'un bout à l'autre

➡ Avoir conscience qu'on ne peut pas être partout, et bien choisir les projets sur lesquels on travaille à l'instant T : il n'y a pas de gloire à "tout" faire et être le plus débordé du pâté de maison !!⁠

➡ Savoir repérer les signaux de son corps et lui donner du repos quand il en a besoin, au lieu de vouloir forcer (coucou le burn-out ! )⁠

➡ Écouter ses envies, sa passion et son bon sens plutôt que le dernier marketeur à la mode qui t'apprend la vie devant sa Lamborghini de location⁠ ⁠

Bref, ce n'est pas qu'une question d'heures ! C'est plutôt une question de construction sur le long terme.⁠

A vous de jouer !

Bref, cette petite expérience avec le tracking du temps m'a bien ouvert les yeux sur le fait que malgré toute ma passion, il n'est peut-être pas sain de penser "travail" du lever au coucher. Dans les semaines qui ont suivi, cette prise de conscience m'a permis de regarder ma to-do list avec plus de réalisme et de mieux adapter mes journées.

Ça vous dirait de faire la même expérience pour mieux comprendre certaines choses, ou vous pensez que c'est une idée bizarre ?

 
 
 
 
 
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A bientôt, et n’oubliez pas de profiter !


 
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Ici Cécile, passionnée de lecture, de yoga, de carnets et de sieste. Je parle de slow living, sous tous les angles qui me passent par la tête : détox digitale, écoute de soi, zénitude mais aussi minimalisme et souvent, des concepts de développement personnel de d'organisation slowisés.