Pourquoi je suis une slowpreneure?

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Hello!

Ça fait quelques temps maintenant que j'ai ajouté la catégorie "slowpreneuriat" au blog, sans vraiment m'en servir, à part pour y ranger mes récap' mensuels. J'ai pensé qu'il serait temps de vous expliquer ce que j'entends par ce terme et pourquoi je m'y identifie!


Slowpreneuriat vs. hustle

"Slowpreneure", je pense que vous l'avez compris, c'est la contraction de slow et d'entrepreneure. C'est un terme dans lequel je me reconnais pour beaucoup de raisons, je vais essayer de vous expliquer.

Vous ne le savez peut-être pas si vous ne vous intéressez pas à cette thématique, mais il y a sur les réseaux sociaux beaucoup de personnes qui parlent de marketing en ligne (comment réussir son entreprise sur internet, si vous voulez). Sérieusement, il ne se passe pas une journée sans que l'un ou l'une d'entre eux (elles) ne m'ajoute sur Instagram : coucou les follow/unfollow sur lesquels je râle à longueur de temps. Et généralement, leur mot préféré, c'est le "hustle". 

Je ne sais pas quelle est la traduction exacte, moi je dirais que le mot "cravacher" traduit bien l'idée. Alors attention, je n'ai rien contre le fait de travailler et de se donner les moyens de réussir, et je suis la première à dire qu'on n'a rien sans rien dans la vie. Ce qui me pose problème, c'est de l'ériger comme un mode de vie idéal, comme le seul modèle à suivre. J'en ai marre d'entendre partout qu'il faut travailler toujours plus dur, combiner plusieurs jobs, comme si la réussite ne s'obtenait que dans la souffrance, le manque de sommeil et l'absence de loisirs.

Je ne me retrouve pas dans ce modèle. J'ai essayé brièvement l'idée de monter une activité en parallèle de son job salarié. Y passer toutes ses pauses déjeuner, ses soirées et ses week-ends : j'ai pas aimé. Je n'avais plus de vie, je n'appréciais même pas ce que je faisais, ce n'est pas pour ça que j'entreprends.

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Alors quoi?

Donc pendant que j'étais salariée, j'ai arrêté de vouloir faire des choses "sérieuses" à côté (c'est-à-dire des choses demandant plus d'implication que des loisirs). Je me suis contentée de poser les premières bases de réflexion sur le thème, la fréquence de publication, le genre de services que j'aimerais proposer. Et quand je n'ai plus été salariée, je me suis mise en mode réalisation de mon projet.

Est-ce que ça va moins vite? Oui. Est-ce que j'ai "perdu" 1 an et demi entre le moment où j'ai eu mon idée pour la première fois et celui où je l'ai vraiment mise en oeuvre? Re-oui. 

Mais en fait moi, contrairement aux "huslters", je ne fais la course avec personne. Je m'écoute, j'écoute mon rythme, j'écoute ce qu'il me paraît juste/aligné de faire pour moi. Je ne me jette pas sur les dernières stratégies facebook pour arnaqu-euuuh “attirer plus de clients”, je préfère créer de vraies relations avec de vraies personnes. J'ai pris le temps de travailler d'abord pour mettre de côté, et de me lancer ensuite, pour ne pas courir constamment après le nombre de followers et le chiffre d'affaires (le luxe!).

Je pense que mon message s'applique à beaucoup de domaines de la vie pro et perso, pas seulement à l'entrepreneuriat : les salariés font la course à la promotion et à l'augmentation, ça revient exactement au même. Et si on se posait la question : "mais au fond, je cours après quoi?"


A vous de jouer

Je reviendrai sur cette fameuse question "mais après quoi on court?" parce que j'ai encore beaucoup à dire sur ce sujet, mais il est temps pour moi de clôturer cet article. Quelle que soit votre situation pro/perso, dites-moi si vous vous y reconnaissez! Je sais que l'injonction de travailler plus et plus vite ne vous est pas étrangère ;)

 
 

A bientôt, et n’oubliez pas de profiter !

 
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