Stop à la procrastination, je passe à l’action !

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Aujourd’hui, je vous parle d’un sujet à propos duquel je suis très forte (malheureusement) : la procrastination, ou l’art de remettre les choses à plus tard. C’est une chose avec laquelle je lutte beaucoup, non seulement parce que je suis très exigeante avec moi-même et du coup je me trouve toujours des tas de choses à faire (et donc évidemment, je ne peux pas tout faire alors je repousse) ; mais aussi parce que je me bloque souvent toute seule pour des raisons qui n’en sont pas.

Du coup, j’ai bien analysé ce qu’il se passe en moi quand je procrastine, pour vous aider à le mettre en lumière chez vous aussi.

Dans cet article, vous allez comprendre pourquoi vous procrastinez, quels sont les blocages qui se cachent derrière ce comportement, ce sur quoi vous devez travailler pour combattre la procrastination à la racine, et un challenge d’un mois pour reprendre de bonnes habitudes. Vous pourrez aussi télécharger le guide pour combattre la procrastination :) Programme chargé, on commence tout de suite!

Se poser les bonnes questions quand on procrastine

Il peut y a voir mille raisons pour lesquelles on procrastine, mais elles se résument principalement à la fatigue, la peur, ou la sensation d’être débordé(e).

Pour prendre les choses en main dès que vous vous surprenez à procrastiner, je vous propose de prendre un moment en tête-à-tête avec vous-même, et de vous poser les questions suivantes :

  • Suis-je fatigué ? Ai-je besoin de prendre soin de moi ? Notre cerveau trouve parfois toutes les bonnes raisons de remettre quelque chose à plus tard, alors que la cause est simplement que vous n’avez plus d’énergie pour continuer à avancer. C’est aussi simple que ça, pourtant, nous sommes tellement habitués à devoir travailler de 9h à 18h que nous ne nous posons plus la question de savoir quels sont nos véritables besoins. Essayez d’observer comment votre forme varie au cours de la journée pour vous adapter au mieux.

Lire aussi : Comment mieux connaître son horloge biologique ?

  • Est-ce que ma to-do list est raisonnable ? Un peu comme dans le point précédent, il s’agit de faire un petit retour à la réalité. Regardez votre to-do list et faites vraiment l’exercice d’attribuer une durée à chacune des tâches qui s’y trouvent. Pas le temps que vous voudriez qu’elles prennent! Le temps que ça prend vraiment (éventuellement, en comptant les imprévus). Vous vous rendrez compte immédiatement de ce qui rentre ou pas dans une journée normale.

Lire aussi : Les 10 commandements de la to-do list efficace

 
“Est-ce bien raisonnable?”

“Est-ce bien raisonnable?”

 
  • De quoi avez-vous peur ? Qu’est-ce qui vous effraie dans la tâche que vous remettez à plus tard ? La peur d’échouer, de paraître ridicule, la peur que la situation soit inconfortable (parce qu’inconnue)… Oui, je suis sûre que vous vous reconnaissez dans au moins une de ces peurs, et à mon avis dans toutes. C’est normal : votre cerveau est conçu pour vous garantir la survie, et donc pour éviter les situations potentiellement dangereuses. Pour ma part, mettre des mots sur ma peur, de manière consciente, me permet souvent de me rendre compte du ridicule de cette appréhension.

  • Est-ce que vous recherchez le confort et la satisfaction immédiate, au détriment de ce qui est important ? Tout comme le fait d’identifier votre peur, le fait de savoir que vous remettez les choses à plus tard parce que rester dans la situation actuelle est confortable, permet de se remettre face à la réalité. Au fond, est-ce que vous cherchez à rester dans votre zone de confort ou à accomplir des choses dans votre vie ? Vous ne pouvez pas faire les deux.

  • Est-ce que vous attendez “le bon moment” ? Le moment parfait où vous aurez le temps, sans distraction, avec vos niveaux d’énergie au top, personne pour vous déranger et une motivation en béton ? Désolée, mais ce moment n’arrivera jamais ! Il vaut mieux savoir comment se motiver, et donc, ce qui nous motive. J’en parle très souvent, savoir pourquoi on fait les choses, nos raisons profondes, c’est essentiel. Je sais que ça peut être difficile à concevoir quand il s’agit du travail (où par définition, on réalise des tâches pour quelqu’un d’autre, pas vraiment pour soi) alors voici quelques pistes de motivations : ça peut être la satisfaction du travail accompli, le sentiment d’avoir rendu service à quelqu’un, savoir que l’on est en train de développer des compétences précieuses pour soi et son CV. Dans tous les cas, essayez de creuser plus loin que “gagner de l’argent”, parce que ça ne mène nulle part.

  • Est-ce que vous procrastinez “utile” ? Par exemple, vous faites des recherches pour telle présentation qui aura lieu dans 3 mois, alors que vous devriez bosser sur le dossier du client difficile pour la semaine prochaine. Ou vous commencez à planifier les prochaines vacances maintenant au lieu de réparer tous les petites choses qui demandent de l’attention dans votre maison/appartement. En bref, vous vous donnez le sentiment d’avancer, d’être productif, alors que vous enterrez simplement les choses urgentes/importantes mais difficiles sous une montagne de futilités.

 
“Je peux pas, j’ai brainstorming”

“Je peux pas, j’ai brainstorming”

 

Alors, dans combien de ces points est-ce que vous vous reconnaissez? Un peu tous selon les jours ou les tâches, non?

Maintenant que vous avez compris pourquoi vous procrastiniez, je vous donne LE SECRET pour enfin s’y mettre : arrêter de chercher le secret justement, la formule magique qui va tout résoudre. C’est aussi simple et difficile à la fois, que de passer à l’action sans se poser 1001 questions! Je suis convaincue que notre problème de procrastinateur, c’est qu’il se passe tous les processus sur lesquels on vient de mettre le doigt ensemble, et qu’on ne s’en rend même pas compte. On croit donc qu’on a un problème de motivation ou de productivité, et les solutions qu’on essaie de mettre en place ne sont que des pansements sur des jambes de bois.

Ce sur quoi vous devez vraiment travailler, c’est combattre vos peurs et vos blocages. C’est savoir gérer vos niveaux d’énergie, connaître les limites de ce qui est humainement faisable, surmonter vos peurs d’échouer, de paraître ridicule, de l’inconfort.

Continuez votre lecture, je vous ai préparé un petit quelque chose à ce sujet à la fin de l’article ;)

Le challenge de dé-procrastination

Je ne vous laisse pas sans exercice malgré tout, et plutôt que d’en inventer un, je l’ai piqué à Leo Babauta du blog Zen Habits. Ça m’arrive de mettre en pratique ses conseils, mais je ne me suis encore jamais lancé dans un challenge d’un mois comme le propose Leo. On teste ensemble, donc!

Leo Babauta nous propose de :

  1. S’engager publiquement à réaliser le challenge : on peut le voir comme se “tendre un piège à soi-même”, dans le sens où, si on a annoncé à la Terre entière qu’on allait accomplir telle chose, alors on ne se laisse pas le choix ^^

  2. Choisir une heure de la journée pour l’accomplir : c’est essentiel pour ne pas se donner l’excuse du “j’ai oublié”! Définir un rappel sur son portable par exemple, pour être sûr(e) de s’y tenir.

  3. Créer une liste de dé-procrastination : c’est-à-dire une liste de tout ce que vous allez travailler à accomplir pendant ce mois de challenge (un peu comme la liste que je vous conseillais de faire dans mon article sur la Détox Digitale). Vous y mettez tout ce que vous repoussez sans cesse, petites et grandes choses, en mettant les plus importantes en premier. La règle qui fait mal : chaque jour, quand vous prenez votre liste, vous devez commencer par l’item qui vient en premier! Pas de tricherie en prenant quelque chose de plus facile mais de moins important! Bien sûr, un item de la liste peut prendre plusieurs jours à réaliser.

  4. Faire des sessions de 20 minutes, chaque jour : la session de dé-procrastination doit être un temps pendant lequel vous ne vous laissez pas distraire par autre chose (même par de la procrastination utile, je vous connais!). Mettez un chrono de 20 minutes, ou 10 si vraiment c’est difficile pour vous au début, et partez tête baissée sur la première tâche de la liste.

  5. Recommencer chaque jour : on peut même faire plusieurs sessions par jour si on est bien dedans. Mais l’important, c’est de faire une session par jour, même le week-end : vous pouvez faire le challenge aussi bien pour votre vie pro que pour votre vie perso. C’est cette répétition qui va entraîner notre esprit à se dire “j’ai fait les choses que je redoutais et c’est ok, je ne suis pas mort(e)!”. Et une fois que vous l’avez fait pendant un mois, c’est devenu une habitude, et les barrières devraient être beaucoup moins hautes :)

 
Seulement 10-20 minutes de torture, on va survivre, non?

Seulement 10-20 minutes de torture, on va survivre, non?

 

C’est marrant, parce que rien que de penser qu’il faudrait que je fasse ces sessions de dé-procrastination, j’ai une sorte d’angoisse indéfinie qui monte. Quand je vous dis qu’il faut identifier et surmonter ses peurs, avant toute chose!


Besoin d’aide pour dire stop à la procrastination ?

Pour appliquer tout ce que vous venez de découvrir dans cet article, il ne vous reste plus qu’à télécharger le cahier d’exercices! Je vous guide pendant 15 pages, pour que vous puissiez aller régler le problème à sa source!

A la fin de ce cahier, vous aurez vos 5 mantras anti-procrastination et votre check-list de dé-procrastination à sauvegarder ou imprimer :)

 
 
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A vous de jouer !

Cette fois, plus d’excuses! Vous êtes blindé(e)s d’outils pour vaincre enfin la procrastination. Prenez le temps de vous poser réellement ces questions, notez les réponses qui vous viennent à l’esprit, c’est la première étape pour vaincre les peurs que cache notre tendance à remettre à plus tard.

Quant à moi, je vous tiendrai au courant du déroulement de mon challenge de dé-procrastination quand je m’y mettrai! Faites de même et dites-moi si ces exercices vous ont aidé!

Pour aller plus loin

A bientôt, et n’oubliez pas de profiter !

 
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